Edito du 31 juillet 2017

 A mi-parcours, le constat des récoltes céréalières est plutôt bon sur l’hémisphère nord. Certes, la production sera inférieure à l’an dernier mais sans doute meilleure que nous l’imaginions au milieu du printemps. La France retrouve son niveau normal de production ce qui l’oblige à reconquérir les marchés d’exportation. La tâche est compliquée par le phénomène de « rétention des producteurs en début de campagne » qui semble s’amplifier d’année en année. Cette rétention repose sur le postulat suivant : « Attendre la fin des soldes de la Mer Noire avant de commencer à vendre ». Cependant, les productions céréalières ne cessent de croître sur le bassin de la Mer Noire et les excédents exportables, toujours plus importants, font de la Russie, de l’Ukraine, de la Roumanie, du Kazakhstan des exportateurs présents en permanence sur le marché.