Les négociations post Brexit pour un accord d’échanges économiques entre les britanniques et les européens vont s’intensifier sur le mois de juillet. Le fossé est grand entre les deux parties et n’invite pas spécialement à un grand optimisme. Ainsi, la Grande Bretagne souhaite un accord commercial englobant des volets sectoriels, alors que l‘UE veut un accord global intégrant les dimensions fiscales, sociales et environnementales de l’Union. La position de l’UE est logique, mais elle serait encore plus cohérente et crédible si elle avait fait preuve du même niveau d’exigence lorsqu’elle a signé, par le passé, de multiples accords de libre-échange. Les visions divergent fortement entre britanniques et européens. Par exemple, pour le secteur agricole, les anglais veulent remettre en avant le progrès scientifiques et technique pour augmenter les rendements des productions agricoles et diminuer les pollutions. Ainsi, ils veulent rapidement adapter la législation pour faciliter l’emploi des technologies d’édition génique (CRISPR) avec l’objectif d’accélérer la création variétale, tant dans le domaine végétal qu’animal. On est loin des choix européens et plus spécifiquement français qui se limitent à : « bio, bio » …