Il est intéressant de noter le retour de la tendance baissière sur le pétrole. Son prix a chuté de 10% depuis début juillet. Certes, les pays de l’Opep ont annoncé la possibilité de lever les restrictions à la production dès le mois de septembre. Mais l’inquiétude autour d’un manque de croissance dans le monde pèse probablement plus fortement. Les doutes se portent essentiellement sur la Chine, ainsi que sur l’UE. La situation reste cependant très fragile tant les tensions géopolitiques au Proche-Orient sont fortes et potentiellement impactantes sur les marchés pétroliers. Les Américains ont réussi à relancer la croissance chez eux, avec un niveau qui se rapproche des 3%. Les économistes remettent en avant les perspectives de baisse des taux d’intérêt, ce qui a l’avantage de contenir les velléités de hausse du dollar. C’est aussi une bonne stratégie pour soutenir les exportations américaines, ou dit autrement, c’est une façon de conserver un euro fort afin que le rythme des importations européennes se poursuive.