Tous les marchés semblent être passés en mode « géopolitique » depuis que la Russie a intensifié la mobilisation. Les risques sur les matières premières alimentaires reprennent de la hauteur et la volatilité des prix s’en nourrit. Mais surtout, les pays occidentaux s’enfoncent désormais dans un engrenage. La menace prend une autre dimension obligeant à des budgets militaires d’un autre ordre. Par conséquent, la question des ressources financières pourrait devenir un enjeu majeur pour les Etats qui vont devoir affronter une crise énergétique et, probablement, une forte récession de l’économie mondiale. Dans cette conjoncture, certains experts s’interrogent sur les fortes hausses de taux d’intérêt pratiquées par la banque centrale américaine. Certes, c’est un outil pour contrer l’inflation en période de paix, mais le sommes nous ? Les européens sont directement frappés par la dévaluation de l’euro, et pour eux cela devient un facteur inflationniste fort. Ainsi, les conditions d’une crise économique se précisent et le besoin primaire de se nourrir va reprendre de l’importance.