Edito du 26 Mars 2018

Le bras de fer engagé entre les USA et la Chine sur la taxation de leurs échanges génère des interrogations et de la volatilité sur l’ensemble des marchés. Les matières agricoles et les produits alimentaires sont fortement concernés, puisque la Chine est le premier débouché des productions américaines. Pour le soja par exemple, les besoins de la Chine sont tels qu’elle ne peut pas se passer de l’origine US, elle n’a donc pas intérêt à relever ses taxes. En revanche, Pékin ne devrait pas avoir d’état d’âme pour cibler ses sanctions sur les produits alimentaires comme la viande, les produits laitiers ou les fruits. Un tel scénario peut profiter à l’Europe, mais pour cela, il faudra être plus compétitif face à l’Amérique du Sud et la Russie ou encore le Canada.