Edito du 24 juillet 2017

 Les états généraux de l’alimentation seront-ils la grande commission qui permettra d’oublier la question du manque de compétitivité des filières alimentaires françaises ? Les professionnels revendiquent une approche économique alors que l’Etat et les associations ont clairement une approche sociétale. Ces derniers sont favorables à une meilleure répartition de la valeur vers les producteurs mais n’accepteraient pas de consacrer plus de 15% de leur budget pour leur alimentation. Grâce aux états généraux, l’Etat a probablement trouvé l’argument pour mieux contrôler et encore plus administrer l’agriculture et l’agroalimentaire. Les premiers échanges montrent une orientation vers le bio, l’écologie et les circuits courts. Espérons que les questions économiques des filières conventionnelles seront aussi au coeur des échanges…