Edito du 24 Avril 2017

Les céréaliers français aimeraient faire remonter les cours en s’appuyant sur le début de sécheresse sur l’ouest de l’Europe. L’effet se fait ressentir sur le marché intérieur par un manque de fluidité dans l’offre, mais le constat est tout autre sur le marché mondial. Celui-ci ignore la situation française et continue son chemin baissier en considérant un très bon potentiel de production dans les grands bassins céréaliers de l’hémisphère nord. La production céréalière française pèse insuffisamment dans le monde pour orienter la tendance sur les prix. Nous l’avons bien vu à l’occasion de la récolte de blé catastrophique en France l’été dernier (-32%) alors que le reste du monde battait des records de production entraînant la baisse des prix y compris en France. Cela montre bien la nécessité d’une vision élargie des marchés pour les décisions de commercialisation.