L’occident se prépare à affronter le pic de pandémie du coronavirus avec pour principale arme « le confinement ». Son déploiement sur le continent Nord-Américain va mettre à l’arrêt une grande partie de l’économie de la plus grande puissance mondiale. Comme en temps de guerre, le premier réflexe de survie est de constituer des stocks de produits alimentaires. Tout au long de la semaine dernière, les familles ont fait des réserves de nourriture, les entreprises de l’agroalimentaire ont fait rentrer des stocks de céréales, d’oléagineux et autres matières, les pays importateurs se sont empressés de faire des compléments d’achat. Ainsi, le choc de demande instantané a immédiatement mis le feu sur les marchés céréaliers et oléagineux. Le retour à une meilleure rationalité dans le fonctionnement des marchés devra attendre les premières perspectives de sortie de crise, dans un mois ? deux mois ? … Pas sûr que l’effacement des hausses de prix soit aussi rapide. Les chinois sortent de la crise sanitaire et font leur retour sur les marchés, ils doivent refaire des stocks.
