Les premiers indices sur le début des récoltes céréalières dans l’hémisphère nord sont jugés très encourageants pour la production 2025. Le poids de l’offre devrait donc continuer à peser sur les prix, surtout si le contexte géopolitique continue à brider la demande. Les productions animales pourront poursuivre leur processus d’amélioration des marges. Mais la crainte de voir la GMS en réclamer une part va maintenant grandir, surtout que les mécanismes de la loi Egalim se basent sur les coûts de production. Les Distributeurs vont donc avoir l’occasion d’apprécier une loi initialement conçue contre leurs abus. Il serait quand même regrettable de voir les revenus des éleveurs réduits par l’application de cette loi. D’autant, que la bonne tenue des marchés de produits animaux est la conséquence de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande (OEuf, lait, viande de porc et de boeuf). Dans cette situation, nos voisins éleveurs Européens seront plus libres d’optimiser leurs revenus.