L’Europe se prépare à passer le troisième hiver avec la Covid. Malgré le déploiement des vaccins, le confinement des populations reste d’actualité avec le risque qu’il soit étendu à plus de pays dans les prochaines semaines. Les conséquences en terme de ralentissement économique ne seront pas profitable à l’euro. Celui-ci, déjà dans une phase d’affaissement face au dollar, contribue à améliorer la compétitivité de nos exportations de céréales. Ainsi, nos stocks de grains pourraient s’écouler plus rapidement avec le risque d’une ressource insuffisante en fin de campagne, comme nous l’avons connu en maïs l’été dernier. La règlementation européenne n’a prévu aucun mécanisme pour conserver un stock stratégique, contrairement à bon nombre de pays. L’Europe agricole a perdu de sa superbe et n’est plus à l’abris d’un risque de stock sur les matières premières alimentaires. Cette question est-elle connue de nos dirigeants ?