Edito du 22 Avril 2019

Dans un précédent édito nous avions évoqué les conséquences que pourraient avoir la peste porcine africaine sur l’évolution des cours des viandes. Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les conséquences potentielles sur les marchés de matières premières. La maladie se propage sur toute la Chine et de plus en plus dans les pays environnants. L’impact sur le marché des matières premières est encore faible mais le risque est bien réel et concerne avant tout le soja, le maïs, le blé, le sorgho et l’orge. Désormais, les chinois vont devoir importer beaucoup plus de viande (porc, poulet, bœuf). Or, les pays capables d’augmenter leurs productions comme la Russie, l’UE, les USA, le Canada, le Brésil ou l’Argentine sont tous des pays structurellement excédentaires et exportateurs de matières premières. Ils n’auront donc pas besoin d’importer pour produire plus.