Edito du 21 Février 2022

Les prix élevés des matières premières agricoles perdurent et le risque d’aggravation du conflit en Ukraine ne va rien arranger. En dehors des facteurs géopolitiques, la détente sur les marchés est conditionnée à une importante reconstitution des stocks, autrement dit, il faut des récoltes en hausse ! Pour cela, nous avons besoin de conditions climatiques optimales. Si les conditions se présentent bien pour les céréales d’hiver sur l’hémisphère nord, le soja et le maïs sont pour l’instant exposés au risque de sécheresse en Amérique du Sud. Les gains de production peuvent aussi provenir de l’extension des surfaces cultivées. A cet égard, les prix élevés sont une incitation à mettre plus de terres en culture, c’est un facteur de succès pour les programmes de relance agricole dans de nombreux pays. A contrario, les pays européens développent des politiques restrictives sur les facteurs de production : - Lutte contre la déforestation – Interdiction d’usage de pesticides – Limitation d’usage des engrais … Autant de freins à la reconstitution des stocks de sécurité dont le marché à tant besoin.