La rentrée comporte son lot d’incertitudes comme chaque année. Au plan économique, c’est tout d’abord la chute d’un géant immobilier chinois « Evergrande » qui fait trembler les places boursières. De manière plus structurelle, l’inflation se propage rapidement dans tous les pays. Partout, il est question de rupture dans les chaines logistiques, de manque de main d’œuvre, d’envolée des prix des matières premières… Au point, peut-être, de remettre en cause les objectifs de croissance. La baisse du pouvoir d’achat devient une réalité et le risque peut vite se reporter sur la consommation. C’est la crainte de la banque centrale américaine qui commence à envisager de ralentir son programme de rachat de dettes, « quantitative easing ». Tous ces éléments sont haussiers pour le dollar. Après l’énormité financière de la crise Covid, la dette des Etats devrait être une préoccupation majeure. Les USA sont déjà confrontés au relèvement du plafond de dette de 28 400 milliards de dollar et l’Eurozone a dépassé les 11 000 milliards d’euro de dette. Dans ces conditions, l’évolution des taux d’intérêt est certainement un enjeu d’autant plus fort que l’économie passe en mode inflationniste.