Edito du 2 août 2013

Pour la deuxième fois en France, l’interdiction de cultiver le maïs OGM MON810 vient d’être invalidée par le conseil d’état. Cet OGM de 1ère génération a été conçu pour résister aux désherbants (Roundup). Son déploiement ayant été adossé aux stratégies de développement de l’industrie des pesticides, cela lui a valu l’opposition des responsables des ONG et des politiques. Aujourd’hui, une nouvelle génération d’OGM apparaît afin de répondre aux besoins alimentaires croissants de l’humanité. Cette deuxième génération va permettre une amélioration des qualités intrinsèques des plantes, telles que : augmentation de la teneur en acides aminés, résistance à la sécheresse ou amélioration du rendement…. Alors que le monde se prépare à l’évolution des productions végétales, l’Europe et particulièrement la France en sont absentes. Pourtant, force est de constater que, même si elles refusent la culture des OGM, elles en acceptent la consommation. Aussi, en acceptant l’interdiction du MON810, les organisations agricoles tentent d’ouvrir la voie à cette nouvelle génération d’OGM, bien plus porteuse pour l’agriculture française.