L’arrivée du printemps marque le lancement d’une nouvelle campagne commerciale pour les céréales. Le poids des stocks de la récolte 2017, à l’origine des bas prix actuels, pourrait être relayé au second plan. En effet, ce sont les conditions météo et l’état des cultures qui vont maintenant déterminer les évolutions de marché. Chaque semaine, les grands pays producteurs vont communiquer la notation de l’état de leurs cultures et la météo nous informera avec une fiabilité limitée à 15 jours. Le court terme va reprendre de l’importance et pourra susciter davantage de volatilité sans avoir de certitudes sur la récolte 2018. L’hiver ne semble pas avoir causé de dégâts particuliers sur l’hémisphère nord, on note
simplement un retard de développement de la végétation par rapport à l’an dernier sur l’Europe et le bassin Mer Noire. Seuls les blés d’hiver américains semblent avoir souffert d’un déficit hydrique plus fort qu’en 2017.