Edito du 18 Décembre 2017

Les successions de bonnes récoltes céréalières et oléagineuses ont permis, ces dernières années, une accumulation de stocks mais aussi des baisses de prix généralisées. Les pays ayant les réserves les plus élevées se tournent vers la production de biocarburants, afin de sécuriser leurs débouchés. Ainsi, les stocks de maïs pourraient bien fondre dans les 2 ou 3 prochaines années. En effet, les trois plus grands producteurs (USA, Chine, Brésil) augmentent considérablement leur production d’éthanol. Au niveau des cultures, on assiste à une dégradation de rentabilité sur les céréales. Les surfaces pourraient encore baisser en 2018 au profit des oléagineux. Un rééquilibrage des prix pourrait alors intervenir, sans compter les incertitudes liées au climat.