Les grands pays producteurs de pétrole ne sont pas parvenus à un accord sur le gel de la production, quelles en seront les conséquences ? En réalité le désaccord était largement anticipé du fait de l’absence de l’Iran. Le prix peut rester bas (30-40$) le temps que la production de l’Iran remonte à son niveau historique suite à quoi un accord deviendra possible. En revanche, les pays de l’OPEP feront probablement tout pour éviter de trop fortes hausses afin de ne pas susciter le redémarrage des forages de pétrole de schistes. Les pays comme le Brésil et la Russie n’atteindront pas leur équilibre budgétaire et risquent d’affaiblir durablement leur devise, ce qui par ailleurs leur assurera une bonne compétitivité à l’exportation des produits agricoles. D’autres pays, à l’image de l’Algérie, pourront connaitre plus de difficultés à financer leurs importations de céréales. En résumé, moins de revenus issus du pétrole signifient moins de pouvoir d’achat pour les matières premières agricoles.