Edito du 17 Octobre 2022

La baisse des activités d’élevage en France se ressent nettement dans l’industrie de première transformation. Certains abattoirs n’atteignent plus le volume minimum nécessaire à l’amortissement des charges fixes. Des laiteries et des centres de conditionnement d’œufs font le même constat. Alors, pour maintenir l’approvisionnement des chaines de distribution, c’est la course à l’importation d’œufs, de viandes… Personnes ne s’en offusque, il y a nécessité de nourrir la population et c’est bien normal. Nous vivons un moment cruel pour l’élevage français : Après lui avoir infligé un empilement de contraintes et de cahiers des charges, industriels comme consommateurs n’ont pas de complexes à témoigner une préférence pour la compétitivité des produits importés. La compétitivité, c’est bien le problème de l’élevage ! Qui osera en faire une question prioritaire ?