Edito du 14 Mars 2016

La fluctuation de l’euro contre le dollar suscite de la volatilité sur les prix de céréales et de tourteaux et il est logique que les acheteurs s’en préoccupent. Mais prévoir l’évolution du taux de change €/$ est peu aisé ; En témoigne, tout dernièrement, la hausse de l’euro en réponse à l’annonce des nouvelles mesures de la BCE dont la nature et le poids étaient précisément destinés à le faire baisser. L’impression monétaire est portée à 80 milliards d’euro par mois (+20 Md€) et le taux d’intérêt principal de la BCE est ramené à 0%. Les objectifs assignés portent sur les relances de l’inflation et de la croissance mais le résultat en est très éloigné. Alors pourquoi continuer dans ce sens ? A moins que le vrai objectif ne soit
autre, comme par exemple financer les déficits budgétaires des Etats de la zone euro ?