La Chine, deuxième producteur de maïs (272 Mt) après les USA (382 Mt), prépare une loi pour permettre la culture de maïs OGM. Si la Chine se déclare prête à faire le pas 30 ans après les américains, c’est parce qu’elle a besoin d’un saut technologique pour démultiplier sa production. Mais c’est aussi pour des raisons stratégiques qui l’obligent à posséder sa propre technologie pour les semences OGM. Pour rattraper le temps perdu, les chinois ont pris le contrôle de SYNGENTA par l’intermédiaire d’une société para-étatique SINOCHEM Holding. Par ailleurs, ils ont fait rapatrier les chercheurs chinois en génie génétique qui travaillaient chez Monsanto. Aujourd’hui, plusieurs laboratoires chinois sont prêts à présenter des variétés OGM. Les « copies OGM » chinoises auront l’entièreté du marché national et pourront ensuite se déployer sur les marchés brésiliens, argentins, africains et autres territoires produisant pour la Chine.