Edito du 11 octobre 2013

Les grandes lignes de la redistribution des aides PAC en France sont connues. Le choix de la France tend à être celui d’un soutien social de son agriculture. La majoration de l’aide aux 52 premiers hectares vise à préserver des structures de taille familiale. Une part significative de l’enveloppe d’aides sera redirigée vers des objectifs environnementaux. L’élevage n’est que partiellement gagnant à travers les productions de bovins allaitants, des ovins et des caprins et qui plus est dans les régions dites défavorisées. L’équité face aux aides PAC sera sans doute améliorée, mais qu’advient-t-il de l’économie et de la compétitivité de notre agriculture ? L’élevage hors sol est toujours tenu hors-jeux. L’accession à la taille critique en agriculture qui permettait des gains de compétitivité risque de s’en trouver ralentie. Est-ce que cette réforme des aides va permettre à l’agriculture de développer des parts de marché ? L’objectif n’était sans doute pas celui-là.