Edito du 11 Juillet 2016

Les moissons actuellement en cours confirment des rendements céréales en baisse sur la France. La récolte est marquée par une grande hétérogénéité de qualité qui va engendrer beaucoup plus de pénalité sur les prix. Avec moins de quantité (peut-être -10 Mt de grains en France) La filière céréalière doit se préparer à une baisse significative de recettes et de marges et peut-être des restructurations en perspectives. Le fait que les Pays de l’Est, l’Ukraine et la Russie réalisent une bien meilleure récolte est de nature à compenser totalement le manque en France. Ainsi, le marché devrait préserver ses équilibres au plan mondial alors que les flux d’exportations basculeront un peu plus de l’Ouest vers l’Est de l’Europe. Les filières d’élevages auront probablement une offre en céréales fourragères beaucoup plus abondante et garante d’un prix modéré. Souhaitons que les prix des produits animaux se redressent à l’image du porc actuellement pour reconstituer les trésoreries et faire du revenu.