Edito du 11 Janvier 2016

La Chine n’en finit pas d’influencer les marchés mondiaux. Après des années de croissance à deux chiffres et d’accaparement des matières premières, la Chine est en perte de vitesse. La crise financière se développe en commençant par l’éclatement de la « bulle boursière ». Elle risque de se propager aux entreprises dont la croissance ne suffit plus à éponger l’endettement. La croissance de la demande chinoise n’est plus là et les marchés mondiaux n’ont plus de moteur. Cela conduit à de fortes dépréciations des matières premières industrielles (métaux, pétrole…) mais aussi des produits agricoles. Les conséquences sont économiquement fortes chez les pays exportateurs de matières premières comme l’Argentine, le Brésil, la Russie, l’Ukraine, l’Afrique du Sud qui perdent tous beaucoup dans leur balance commerciale. Ces pays voient leur devise dévaluer par rapport au dollar. Les conséquences de la crise chinoise pourraient aussi aboutir à la dévaluation du yuan pour faire en sorte que la Chine reste la première « usine du monde ».