Les récoltes céréalières et oléagineuses 2016 sont finalement records dans le monde, seule la France fait exception. Les niveaux de prix sont en conséquence bas sur l’ensemble des matières premières agricoles et bien souvent ils sont inférieurs aux coûts de production. Dans la mesure de leurs moyens, les producteurs vont reporter les ventes et attendre de meilleures opportunités de prix. Le marché ne manquera pas de valoriser la moindre information haussière. La reprise sur le pétrole par exemple qui pourrait impacter les coûts de transport et les marchés de biocarburants, les écarts climatiques… Mais si aucun événement ne vient valider un changement fondamental dans le niveau de consommation et de production alors les marchés reviendront, à la sortie hiver, chercher les prix bas pour résoudre les excès de stock.
