La France a fait le choix de l’économie de marché en adhérant à l’Union Européenne. Les frontières économiques avec nos partenaires n’existent plus et nos gouvernants n’ont pas pour projet de les réinstaurer, comme ont pu le faire les anglais avec le « Brexit ». Dans ce contexte de marché ouvert, nos importations de produits alimentaires varient entre le quart et le tiers de notre consommation. A l’issue des « états généraux de l’alimentation », les pouvoirs publics pourraient être tentés d’annoncer un accord de relèvement des prix agricoles. Ils n’en auront en réalité pas le pouvoir.