Edito du 09 Mars 2020

L’évolution pandémique du coronavirus appelle à un plus grand respect des règles d’hygiène élémentaires, personne ne le conteste. Mais le traitement hyper médiatisé du virus en a fait le sujet le plus anxiogène dans le monde. Nous sommes passés d’une crise sanitaire à une crise financière mondiale dont l’ampleur pourrait égaler celle de 2008 ! Les pays démocratiques usent du principe de précaution et dictent de nouvelles règles avec une cadence quotidienne dont les effets sont d’abord asphyxiants pour l’économie. Mais les banques centrales sont là, elles s’empressent de remonter le régime des « planches à billets » ou de baisser les taux d’intérêts lorsqu’ils sont encore positifs. Ainsi, la masse monétaire libérée permettra de financer les dettes des Etats et la baisse de valeur des entreprises en bourse. Notre système économique se fragilise encore plus et les prix des matières premières agricoles ont de grandes chances de retrouver une volatilité maximum.