L’équipe VALOGRAIN vous souhaite ses meilleurs vœux
pour cette nouvelle année 2024 !
2024 débute avec des prix de matières premières nettement plus raisonnables, améliorant largement les marges des éleveurs. Les pressions pour faire baisser les prix de l’alimentaire n’ont jamais été aussi fortes. Ce sont maintenant les industriels du lait, de la volaille, de la viande, ainsi que la GMS qui utilisent les mécanismes de la loi Egalim pour tenter de baisser les prix payés aux producteurs. L’amélioration de la rentabilité des élevages ne serait donc pas permise, ce qui est infiniment décourageant pour les potentiels investisseurs et la pérennité des exploitations. Néanmoins, la forte baisse des disponibilités des productions animales devrait limiter la baisse des cours. En effet, on assiste à une décapitalisation vertigineuse dans le Nord de l’Europe et notamment en Hollande, Belgique et Allemagne pour répondre aux attentes environnementales. L’Europe est en train d’accélérer la baisse des productions animales mais les consommateurs ne le remarquent pas. Il est vrai que l’Ukraine alimente maintenant abondamment le marché européen ! Mais le risque de rupture dans les équilibres « offre/demande » se rapproche. C’est aujourd’hui le cas dans la filière œuf, en situation de production déficitaire le prix des œufs a été multiplié par trois. Finalement, les vraies lois économiques sont salutaires pour les éleveurs, et d’autres filières (porc, lait, volaille) pourront suivre le même chemin.