Edito du 07 Mars 2016

La crise de l’élevage a eu son temps de « communication », son temps de « compassion » puis son temps des « pansements ». Les éleveurs sont maintenant livrés à eux même. L’équilibrage des marchés, tant en porc qu’en lait, est bien parti pour se faire au travers de l’arrêt d’un nombre significatif d’élevages. La baisse de l’offre est enclenchée et elle finira par susciter la remontée des cours des produits animaux. Mais il n’en est pas pour autant fini avec la crise et la phase suivante est évidente : il s’agit de la baisse des volumes dans les outils industriels des filières porc et lait. Combien d’usines en trop ? Quel plan de restructuration pour chaque entreprise ? Combien de perte d’emplois ? Et si après cela, il y a encore des gens pour croire que l’industrie alimentaire n’est pas « délocalisable » !