L’appel au « lundi vert » en cette période traditionnelle de vœux sonne comme un affront aux éleveurs. Eux qui se battent pour vivre de leur métier, qui ont permis aux consommateurs d’avoir sur leurs tables de réveillon les meilleurs produits, devraient subir le dictât d’une minorité moralisante. Cette minorité composée majoritairement de scientifiques, de philosophes, de journalistes mais aussi de politiques et de quelques personnalités du show-biz considère que la plupart des élevages français sont intensifs, que les animaux y sont maltraités et ont des effets négatifs sur la planète. Ces gens ont-ils une crédibilité, une autorité particulière pour imposer des règles au reste de la société ? Certainement non ! Ils veulent agir pour que les autres préservent la planète, sans remettre en cause leurs modes de déplacement et de consommation souvent bien plus dommageables pour l’environnement.