Le démarrage des moissons focalise l’attention des opérateurs et met les marchés
principalement sous l’influence de l’offre et non de la demande. Il n’y a rien d’anormal à cela, d’autant qu’il y a une réelle incertitude sur la baisse de production de blé en Europe. La réponse viendra avant la fin de l’été. En revanche, il nous faudra sans doute attendre beaucoup plus de temps pour répondre à la question de l’évolution de la demande. En effet, le Covid-19 continue de perturber les modes de consommation ainsi que les échanges de marchandises. La recrudescence des foyers de contamination engendre une démultiplication des mesures de confinement localisées. Partout dans le monde, les interdictions de rassemblements festifs sont prorogées et les restrictions sur les voyages à l’étranger sont souvent maintenues. Ces mesures constituent autant d’handicap pour la consommation, y compris alimentaire.