2023 sera-t-elle l’année de fin de la guerre en Ukraine ? Nous le souhaitons vivement. L’impact économique sera encore très important en 2023 alors que l’Europe est toujours en recherche de solutions pour sécuriser son approvisionnement en énergie. Sur les marchés céréaliers, le conflit au cœur du « grenier à blé » maintient les prix sur des niveaux élevés. Cependant, la consommation montre des signes de faiblesse et amène à faire douter le marché. C’est donc un frein pour les excès haussiers. Produire pour nourrir est un défi à relever chaque année. Il pourrait être plus difficile à réaliser en raison d’un niveau de stock céréalier plus bas et d’une production à venir incertaine en Ukraine. Par conséquent, les marchés pourront être encore plus sensibles en cas d’accidents climatiques. Nous le voyons aujourd’hui sur le soja avec la sécheresse en Argentine. Pour les céréales, alors que nous enregistrons des gains de production exceptionnels en Australie et en Russie, les marchés peuvent être plus calmes jusqu’au rendez-vous de sortie d’hiver