Les tensions géopolitiques dans le monde, comme la guerre en Ukraine ou le conflit israélo-palestinien, impactent probablement la croissance des pays. La consommation globale n’atteint sans doute pas le niveau souhaité et cela se ressent sur les marchés de matières premières agricoles. Dans un tel contexte, le potentiel développement de la grippe aviaire en Europe est à surveiller de près. La multiplication des foyers en Pologne, dans d’autres Pays de l’Est, puis en France, montre que la menace est à prendre au sérieux. Toutefois, nous n’en sommes pas à constater des abattages généralisés d’animaux. Mais seulement parce que le risque existe, les acheteurs de l’industrie de l’aliment du bétail peuvent se limiter aux achats de court terme. Une telle action suffit à envoyer un signal de ralentissement de la demande, sans nécessairement susciter l’effondrement des cours. C’est lorsqu’il y a des preuves de réelles destructions de consommation que peuvent surgir des accélérations baissières.
