L’Europe et les Etats Unis d’Amérique semblent être en bonne voie pour maîtriser l’inflation. L’indice annuel tombe sous les 3% en UE et se rapproche des 3% aux USA. Certes, l’objectif des 2% n’est pas encore atteint, mais l’action des banques centrales, à coup de fortes hausses des taux d’intérêt, a porté ses fruits. Les marchés financiers tablent sur un gel des hausses, voire sur un retour à la baisse des taux d’intérêt sur le deuxième semestre 2024. Depuis un an et demi, la phase ascensionnelle sur les taux a provoqué une forte volatilité sur la devise €, puis une baisse des investissements, et sans doute contribué à affaiblir la consommation. La hausse des taux a aussi permis aux investisseurs financiers un changement fort dans l’allocation des ressources financières : Ils ont désinvesti sur les matières premières, et donc favorisé la baisse des cours, pour placer plus de ressources sur les emprunts d’Etat et autres obligations d’entreprises. Lorsque les banques centrales commenceront à rebaisser les taux d’intérêts, peut-être sur 2024 aux US et 2025 en UE, un processus inverse pourra s’initier et les allocations de ressources financières pourront revenir sur les matières premières.