Les discussions et les négociations sur le projet de réforme de la PAC applicable en 2020 vont s’intensifier. L’état politique de l’Union Européenne va forcément influencer les propositions. Sachant la contestation d’une partie des citoyens européens à l’adhésion à l’UE et le précédent que constitue le Brexit, la Commission devrait redonner plus de pouvoir à chaque Etat. La question financière est aussi centrale après dix ans de crise économique historique. Les économies budgétaires sont une priorité de la Commission. Alors ne soyons pas surpris si les changements annoncés tournent autour de la subsidiarité et du cofinancement des Etats. Il s’agira d’une étape importante dans la déconstruction de la PAC par la technocratie. Il pourra difficilement en être autrement tant que l’Europe n’a pas une vraie stratégie au service d’un projet voulu par tous les européens.