La pression fiscale sur le secteur agricole est appelée à grandir. Nous savons que la politique de transition écologique suscitera plus de taxation en fonction des normes de décarbonation. Il est aussi question d’appliquer, dès l’année 2024, l’impôt minimum mondial sur les sociétés (15%). Belle opportunité pour une administration toujours en quête de ressources, de faire entrer les coopératives agricoles sous la coupe de l’impôt sur les revenus. Il en serait fini, ou presque, de la distorsion de concurrence fiscale au sein du secteur agricole entre coopératives et entreprises privés. Pour que cette nouvelle fiscalité ne vienne pas peser sur les prix payés aux producteurs et pour préserver les capacités d’investissements, les coopératives devront faire des gains de compétitivité. C’est un changement pas si anodin qui peut contribuer à développer une plus saine concurrence dans le secteur agricole. Reste à voir si le gouvernement ira jusqu’au bout de son projet…