Edito du 01 Juillet 2024

Les pays occidentaux ont réussi à solutionner l’excès d’inflation. C’est un obstacle de moins pour retrouver de la croissance et relancer la consommation, tout comme la baisse des taux d’intérêts enclenchée en Europe, mais pas encore aux USA, ni ailleurs. Nous allons devoir nous armer de patience avant de percevoir les signes de reprises. Il y a eu trop de perte de pouvoir d’achat dans le monde. Par ailleurs, l’économie est ralentie par les incertitudes résultant des processus électoraux qui touchent tant de pays sur l’année 2024. Par conséquent, peu d’opérateurs comptent sur une reprise de la consommation cette année sur les marchés de produits alimentaires, comme les marchés de matières premières agricoles. A défaut d’une nouvelle dynamique sur la demande, c’est la taille et la variation de l’offre qui influence les prix. Nous le voyons actuellement sur les prix de céréales plus raisonnables, ceci grâce à des conditions de fin de cycle bien meilleures en Russie, dans les Pays de l’Est et en Amérique du Nord, qui ont permis de relever le potentiel de production.