Les informations économiques semblent conforter l’orientation baissière de l’euro. En effet, l’euro devient un important facteur de soutien aux prix des matières premières. Les céréales européennes améliorent leur compétitivité à l’exportation, alors que les importations de tourteaux sont pénalisées. La devise européenne a sans doute encore du souci à se faire. En effet, l’économie allemande constate une dégradation de ses performances industrielles, les relations commerciales se tendent entre UE et USA et le « Brexit dur » est désormais plus que probable. La BCE prépare des mesures d’assouplissement monétaires et n’exclut pas une prochaine baisse de son taux d’intérêt. Tout cela est de nature à affaiblir l’euro. En revanche, la question du dollar trop cher reviendra vite sur la table et l’Amérique de Trump ne l’acceptera peut-être pas trop longtemps