Edito du 25 Septembre 2017

Le Glyphosate, comme la plupart des pesticides, n’a pas bonne presse dans les milieux politiques. En effet, il reste associé à l’affaire Monsanto et au développement des OGM, il faut donc tout faire pour l’interdire. Or, l’emploi du glyphosate et de l’ensemble des produits phytosanitaires en agriculture permet de maintenir la productivité. Sans elle, il n’y aurait pas de revenu agricole. Chaque interdiction de produit entraine une distorsion de concurrence dans un environnement européen ouvert aux échanges avec le reste du monde. L’agriculture française a besoin de règles communes avec celles de ses concurrents. L’usage répété d’un même herbicide représente un risque d’apparition de plantes résistantes. Pourquoi alors ne pas travailler sur des règles communes de fréquence d’utilisation lors de son homologation. Mais les raisonnements pragmatiques ne font pas toujours l’unanimité et ne correspondent pas aux attentes politico-médiatiques qui pensent que l’unique solution est la conversion en bio.