Alors que la reprise de la croissance semble de plus en plus incertaine en Europe, l’annonce par l’Italie d’un budget 2019 très déficitaire relance les attaques contre l’euro. Les perspectives des élections européennes du printemps ne sont pas plus réjouissantes pour la monnaie unique. L’opinion baissière pour l’euro pourrait reprendre le dessus, sachant que la BCE ne devrait pas monter trop rapidement les taux d’intérêt tant que la croissance sera faible et l’inflation limitée. Par conséquent, les acheteurs de matières premières vont devoir mettre l’euro dans les facteurs à risque haussier à moyen terme. Il en va de même pour l’énergie, avec une tendance avant tout dictée par le pétrole, dont l’impact haussier sur le coût du transport ne fait que commencer.