« Le résultat du match n’est jamais connu avant le coup de sifflet final » et il en est de même pour les récoltes de céréales. Il a suffi d’un début de sécheresse sur les plaines de blé de printemps américains et l’arrivée de températures caniculaires en France pour réveiller la volatilité des marchés. Les inquiétudes sont légitimes particulièrement lorsque les fortes températures sévissent sur les blés en pleine phase de remplissage des grains. Le propre des marchés est de traduire le risque dans les prix et la situation présente donne l’occasion aux vendeurs de faire monter la prime de risque. Mais il est toujours très difficile de mesurer l’impact d’un tel épisode climatique sur la production et il faut se méfier des conclusions hâtives. Nous l’avons vu en 2015 avec 25€/t de hausse avant la moisson et finalement un record de production en France !