Edito du 19 Décembre 2016

2016 : « annus horribilis » pour l’agriculture. Le monde agricole souhaite vite oublier cette année-là tant les productions et les prix ont été mauvais. Les crises de marché successives sur les produits animaux (porc, œuf, lait) ont engendré des pertes de revenus considérables et les volumes de production ont dû baisser. Sur le plan sanitaire, 2016 a connu la crise de la grippe aviaire et son exceptionnel vide sanitaire. Les récoltes céréalières ont aussi été lourdement sanctionnées par la météo (-30% sur les rendements) avec des prix qui sont restés bas sous la pression des stocks mondiaux record. L’accumulation des difficultés oblige certains producteurs à arrêter leur activité et relève fortement le niveau d’exigence de maîtrise technique dans chaque production. Ceux qui tiennent ont su développer des compétences de gestionnaires et c’est peut-être là le vrai changement pour l’agriculture.