Edito du 17 Juillet 2017

L’avancement des récoltes céréalières sur l’hémisphère nord apporte de quoi rassurer tant sur les rendements que sur la qualité. Le bassin de la Mer Noire pourrait nous surprendre et égaler le record de l’an dernier, restant alors le compétiteur agressif sur les marchés d’export de blé. La qualité est globalement au rendez-vous et le taux de protéines est souvent élevé. Cependant, des incertitudes persistent encore sur le bassin nord européen. L’Europe va entrer dans la phase de pression de récolte et les acheteurs devraient y trouver leur compte ; même s’ils devront rester attentifs aux menaces actuelles, comme le début de sécheresse sur les plaines du Canada, quatrième exportateur mondial de blé, ou le déficit hydrique grandissant en Australie.