La loi qui régit les négociations commerciales entre les industriels et la grande distribution revient devant les députés. Nous sommes maintenant arrivés à un rythme de révision annuel. Cette fois, le gouvernement cherche à accélérer la baisse des prix pour améliorer le pouvoir d’achat du citoyen, contrairement à l’an passé où il fallait faire monter les prix pour éviter les dépôts de bilan chez les fournisseurs. Les injonctions contradictoires du gouvernement en si peu de temps, n’aident pas à assainir le fonctionnement de l’économie. Certains acteurs économiques souhaitent libéraliser les négociations commerciales. En revanche, ils préconisent un plus fort contrôle et des limites aux positions dominantes ou monopolistiques détenues par des multinationales ou des regroupements de centrales d’achat. Ils sont favorables à plus de concurrence au service du rééquilibrage des rapports de forces. Mais les politiques économiques actuelles favorisent plus l’émergence de « champions » nationaux ou européens, voire mondiaux.