La baisse du prix du lait enfonce les producteurs dans des situations de pertes financières parfois intenables. Les protestations se font grandissantes contre les industriels et suivent une logique cautionnée par le gouvernement qui est celle de la contractualisation entre éleveur et industriels. En fait, il suffirait que la laiterie paie le lait plus cher au producteur et vendent le beurre, le fromage, le lait uht plus cher au consommateur afin de rétablir l’équilibre économique à la production. Mais la réalité est beaucoup plus complexe car la France est intégrée à l’espace de libre échange économique de l’UE ; La filière lait française est en concurrence avec celles de tous les autres pays de l’UE et le consommateur français est sollicité par les offres de produits laitiers d’importations. La question fondamentale qui se pose aux éleveurs français est la suivante : Pourquoi des éleveurs situés au Nord de l’UE ont des prix de revient du lait à 220 €/1000l alors que le français se situe à 330 €/1000l ? Répondre à cette question amènerait sans doute à mettre en évidence la responsabilité incommensurable des gouvernants politiques au niveau de l’adaptation de l’économie française à l’environnement européen