Edito du 12 Décembre 2016

L’euro est actuellement sur un niveau bas, en deux ans, il a perdu 25% de sa valeur face au dollar. Cela constitue un gain de compétitivité appréciable pour les entreprises de la zone euro qui exportent sur pays tiers. Cette situation peut paraître durable si on se fie aux politiques monétaires. En effet, les USA ont cessé leur programme de rachat de dettes et s’apprêtent à remonter leur taux d’intérêt de base. Pendant ce temps la BCE vient de confirmer une prolongation de son programme de rachat de titres de dettes jusqu’en décembre 2017 et maintient à 0% son taux d’intérêt. Cependant, l’année 2017 s’annonce riche en échéances politiques. Quelle sera la réaction de la nouvelle administration américaine si le commerce extérieur chute en raison d’un dollar trop fort ? Qui seront les dirigeants de la zone euro dans un an ? Quelle forme prendra le « Brexit » ? Ces questions nous réservent sans doute bien des surprises et bienheureux celui qui saura les anticiper.