L’excellente santé de l’économie américaine fait monter le cours du dollar et pénalise les devises des pays émergents. L’euro est impacté dans une moindre mesure pour l’instant. Les Etats-Unis connaissent une bonne croissance avec un taux de chômage historiquement bas et des taux d’intérêt qui remontent. L’UE est dans une situation totalement différente. Elle est fébrile face aux choix que s’apprête à faire le gouvernement italien (hausse des dépenses ? Baisse de la fiscalité ?) et face aux enjeux des élections européennes de 2019. L’arrêt des injections monétaires par la BCE se fera peut-être en fin d’année mais rien n’est sûr, pas plus que la hausse des taux d’intérêt en 2019. Le contexte actuel laisse peu de place aux arguments fondamentalement haussiers pour l’euro. Peut-être pourra-t’on compter sur les tweet de Trump pour altérer la fermeté du dollar.