La reprise économique, tant annoncée, est encore contrariée par les mesures anti-covid dont on imagine déjà une prolongation jusqu’à l’hiver prochain. Pendant ce temps, l’inflation prospère, avec une vigueur marquée aux USA (5.4%). Elle entrainera, tôt ou tard, des changements de politiques monétaires chez les banques centrales avec un risque, quasi inévitable, de hausse des taux d’intérêts. Les marchés américains sont déjà dans l’anticipation de ce processus et leur taux d’intérêt est plus élevé, ce qui alimente une remontée du dollar. Cette tendance financière va peser sur le reste du monde à l’heure où les matières premières agricoles engendrent une forte inflation sur les produits alimentaires. Touchera-t-on une résistance, au-delà de laquelle pourraient apparaitre des soulèvements de population ? Le risque est réel en Egypte ou en Tunisie et dans bien d’autres pays à travers le monde. L’instabilité du contexte économique va conditionner l’évolution de la demande, c’est donc un sujet à suivre avec attention.
