Enfin une rentrée où les éleveurs ont des raisons de redevenir optimistes ! Comme nous l’avons dit dans notre édito de la semaine dernière, les besoins d’achat en viande des chinois vont fortement soutenir les prix dans le monde entier et l’ensemble des éleveurs européens en bénéficieront. Dans le même temps, les cours des matières premières pour l’alimentation des animaux sont de nouveau bas et vont permettre une baisse significative du coût de production. Par conséquent, les éleveurs ont la possibilité de fixer des marges intéressantes sur le moyen terme. L’analyse des marchés montre que les céréales, comme les oléagineux, suivent une évolution baissière saisonnière, caractéristique des années sans accidents de production. Nous sommes donc à moment très opportun pour les acheteurs, qui doivent néanmoins rester conscient que cela ne durera pas. Les pressions de récolte font les bas prix afin de susciter la demande. Certes, l’année est particulière car la Chine connait une grave crise sanitaire (peste porcine) entrainant une baisse de la demande en matières premières. Mais c’est aussi ce qui crée un formidable élan de développement des élevages dans le reste du monde.
