La Commission Européenne prépare la future PAC d’après 2020 et organise une consultation publique entre février et avril. Si la liberté est donnée à chacun d’exprimer ses idées et ses propositions, il est probable que celles émanant d’organisations soient plus influentes. Mais la notion d’organisation ne se limite pas au seul secteur agricole. Les associations de la société civile, bien souvent à dominante écologiste, seront toujours plus nombreuses que celles issues du monde agricole, mais aussi plus réactives et efficaces pour répondre à ce genre d’exercice. Pour gérer la PAC, la Commission Européenne a pour principal souci l’acceptabilité sociétale des aides. Il ne faudra donc pas être surpris de voir des thématiques prioritaires comme l’environnement, le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique. D’ailleurs, la Commission oriente déjà vers ces sujets en affichant son souhait de les intégrer dans les accords internationaux. Souhaitons que ces sujets ne privent pas l’agriculture européenne d’une vraie réflexion sur les modalités de garanties ou d’assurances de prix payés aux producteurs.